La condition humaine
Editions Gallimard, 1946
« – Il est très rare [disait Ferral] qu’un homme puisse supporter, comment dirais-je ? sa condition d’homme…
Il pensa à l’une des idées de Kyo : tout ce pour quoi les hommes acceptent de se faire tuer, au-delà de l’intérêt, tend plus ou moins confusément à justifier cette condition en la fondant en dignité : christianisme pour l’esclavage, nation pour le citoyen, communisme pour l’ouvrier. Mais il n’avait pas envie de discuter des idées de Kyo avec Ferral. »
André Malraux, La condition humaine, 1933.