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Devenir ou Destin
En marchant , élaborer nos propres chemins ou bien suivre les vieilles ornières.

Vaste amoncellement de réflexions personnelles sur la vie, la science, la politique, la nature?, l’esprit?, parfois les actualités politiques… Dirigés vers un but : élaborer notre propre chemin afin d’éviter le morbide et prévisible destin capitaliste.

Le tout avec de nombreux détours musicaux.

Tous les terrorismes sont antirévolutionnaires
Article mis en ligne le 8 février 2009

Lu dans Le monde daté du 7 février :

« Jeudi 5 février, un nouveau groupe intitulé "Secte révolutionnaire" a revendiqué le mitraillage, commis mardi, d’un commissariat proche de la prison athénienne de Korydallos, qui n’avait provoqué que de légers dégâts matériels. Les trois auteurs ont utilisé un pistolet de 9 mm et un pistolet- mitrailleur de type Skorpion et lancé une grenade de défense qui n’a pas explosé.

Extrêmement violent, le ton du texte de revendication était inconnu jusque-là dans les annales grecques. Sous une longue citation de la Fraction armée rouge, le groupe terroriste allemand des années 1970, "Secte révolutionnaire" affirme notamment que, "désormais, la vie de chaque flic ne coûte pas plus qu’une balle". Il déclare que l’attaque avait pour objectif "d’exécuter" les policiers, et qu’ils n’ont "pas eu de chance". "Nous ne faisons pas de politique, nous menons une guérilla", proclame le texte qui avait été déposé dans un bouquet de fleurs sur la tombe d’Alexis Grigoropoulos, l’adolescent de 15 ans tué le 6 décembre 2008 par un policier. Cette bavure avait déclenché dix jours de violences urbaines dans tout le pays entre jeunes et policiers.

L’attaque de mardi n’était pas la première. Dans la nuit du 5 janvier, des inconnus avaient tiré sur trois policiers de garde devant le ministère de la culture, en plein centre d’Athènes. L’un des policiers avait été grièvement blessé. Le groupe Lutte révolutionnaire (EA), considéré comme le plus dangereux de Grèce, a revendiqué l’attentat dans un texte indiquant avoir voulu riposter à la mort d’Alexis Grigoropoulos. »

Quels sont ces fous ? Quels sont ces briseurs de révolution ?

Comme je l’ai déjà écris dans Rupture, il n’est ni moral, ni raisonnable, de traiter systématiquement la police en ennemi. Elle, et les êtres humains qui la constituent, car une partie d’entre-eux peut se retourner un jour contre leur employeur, l’État, et nous devons compter sur eux.