Laissez-nous travailler… Voilà des circonstances qui révèlent un hiatus créé, en `société?´, par le fait que les manifestations communautaires traditionnelles, dites souvent "assemblées", ont été cassées en deux : une moitié politique et une moitié festive. Séparées ainsi, elles ne sont plus vivantes, ou bien cette vie n’est plus vraiment celle de la communauté. La partie festive fut plus ou moins maîtrisée par sa marchandisation : elle devint spectacle. Et la partie politique devint, elle aussi, mais heureusement partiellement, exercée par des professionnels rémunérés ; en cela, elle est non démocratique.
Ainsi, la danse ne fait plus officiellement partie de la fabrique politique du monde. Il y a cependant encore des hymnes nationaux, souvent à connotation militaire – l’armée, une autre activité basée sur le mouvement, mais mouvements d’unités belligérantes et non mouvement d’union créant ou intensifiant une appartenance.