Le site de Ouest-France (là) nous informe gentiment que :
« Les appels d’un groupuscule d’extrême-gauche à manifester devant la gare de Rennes, cet après-midi, sont semble-t-il restés lettre morte. Il faut dire que la police avait déployé plus de 200 hommes, sans compter un escadron de gendarmerie mobile. »
Plus précisément, si l’on en croit un texte publié ici : « Aujourd’hui, 17 octobre à Rennes, la manif de soutien aux luttes de l’ouest a été interdite. Le lieu de rendez-vous et le centre ville ont été complètement occupés par les flics, l’accès à la gare était impossible, aucun rassemblement n’a pu se tenir, avec contrôle d’identité et fouilles pour tous. Quelques personnes ont été embarquées au poste (puis relâchées). »
Ouest-France ajoute :
« L’appel à manifester faisait suite aux évènements du samedi 10 octobre à Poitiers, où des casseurs avaient causé de gros dégâts. »
C’est complètement faux ! J’en étais informé avant ces événements, par le canal d’Indymedia-Nantes également ! (voir là, une page datée du 9 octobre reproduisant l’affiche qui appelle à la manifestation)
Puis :
« A Rennes, le préfet d’Ille-et-Vilaine avait pris un arrêté interdisant la manifestation. La mobilisation policière a découragé les éventuels manifestants. »
Ah ! ça par contre, peut-être que ça faisait "suite" aux événements de Poitiers, peut-être même que les activités policières à Poitiers le 10 octobre et à Rennes le 17 furent-elles organisées en même temps, planifiées…
Enfin :
« Les 173 contrôles d’identité effectués par la police ont abouti à quelques interpellations, dont celles de trois personnes recherchées. »
Trois personnes recherchées ? Mais encore ? Je pense que l’on peut se fier à cette information comme au reste de l’article, qui fait preuve d’une précision et d’une honnêteté à toute épreuve. Admirable journalisme !