Psychiatrie

Articles

• La pilule (pas assez ?) dure à avaler
  , par Irénée

  Ce qu’il y a de rigolo avec les pilules – je ne parle pas de l’aspirine mais du viagra et des psychotropes permettant, en principe, d’être équilibré sur ordonnance – ce qui est marrant avec ces trucs-là, c’est que lorsqu’on se trouve en compagnie de quelqu’un qui bande, ou qui se sent heureux à ce moment-là, qui se sent particulièrement bien, on ne peut pas savoir si notre présence y est un peu pour quelque chose ou si c’est juste à cause de la molécule…

• Déshabillage (incomplet) d’une âme à la sexualité égarée
  , par Irénée

  Il y a maintenant deux mois et demi que j’ai tenté l’élaboration d’une suite à ma première réflexion sur mon accident, je ne suis pas allé loin. Ce jour-là, j’avais bien sûr une idée en tête en prenant la plume en mettant en route la super machine à écrire et à "communiquer", mais elle m’a échappée en cours de route. Un effet d’un accident encore trop récent.
  Une demi-heure plus tôt, je songeais au projet de "surhumanité" transhumanité et à ma sous-humanité soudaine. Parce que, oui, se (...)

• Les études sociales de l’esprit
  , par Irénée

  Si l’Occident ne s’est pas développé une science de l’esprit ?, c’est parce qu’il croit que l’esprit ? n’existe pas, que les êtres vivants sont des machines chimiques, des ensembles de servomoteurs asservis à une centrale interne coordonnatrice. Il croit d’ailleurs n’être lui-même doté, non d’un esprit ?, mais d’une mémoire ? morte et d’un réseau de calculateurs. Cependant, il a bien fallu à l’Occident s’occuper d’indésirables manifestations de ces "mécaniques" biochimiques, qu’elles soient (...)

• Une révolte absolument désespérée
  , par Irénée

  Dans les dernières pages de son Maigret et le Corps sans tête, un grand observateur des âmes humaines a écrit : « Ceux qui dégringolent, en particulier ceux qui mettent un acharnement morbide à descendre toujours plus bas et qui se salissent à plaisir, sont presque toujours des idéalistes. »
  N’est-ce pas vrai ? Simenon n’a-t-il pas vu juste ? Par exemple, ma sexualité n’est-elle pas ainsi, celle d’un idéaliste qui se laisse couler ? De toutes les personnes que j’ai connu et qui ont (...)

• Le clergé de notre religion et ses activités
  , par Irénée

  Il est maintenant couramment question de « la malbouffe ». Parce qu’un début de prise de conscience a eu lieu. Oui, ce n’est qu’un début ; car il est encore, le plus souvent, soigneusement évité de remonter aux causes premières, ou plutôt à la cause pouvant très légitimement être considérée première : la loi sacrée de la civilisation industrielle marchande pompeusement déguisée en « économie politique ».
  Voilà qui est bien regrettable, parce qu’en poussant notre examen jusqu’à ce niveau, (...)

• La plus importante maladie psychique de notre temps
  , par Irénée

  Une maladie psychique bien de notre époque (ne serait-ce que parce qu’elle est particulièrement profitable au Produit Intérieur Brut) : l’addiction aux médicaments psychiatriques. Une addiction préparée et entretenue par cette foi en un progrès technologique tendant à nous transformer tous en cybernanthropes puis en posthumains.
  « quand les psychiatres ne peuvent résister à la tentation [de poser de nouveaux diagnostics pendant qu’un patient est sous traitement avec des médicaments (...)

• Sur les bricoleurs de l’âme
  , par Irénée

  « Nous voulions être médecins, dans cette science si peu médicale qu’était alors la psychiatrie ?. En dehors des obligations administratives, d’interner, de garder le malade, de surveiller sa sécurité et son hygiène physique, la thérapeutique psychiatrique n’était qu’un jeu dans le sens que lui donne le dictionnaire ; c’est-à-dire cette activité purement gratuite qui n’a dans la conscience de celui qui s’y livre d’autre but que le plaisir qu’elle procure. C’était le cas de beaucoup de (...)

• Cri de rage assurément pas imbécile
  , par Irénée

  Il nous faut nous débarrasser des sciences psychiatriques. Tout au moins des sciences psychiatriques occidentales mais, à ma connaissance, la psychiatrie ? est purement et totalement occidentale. Elle est intimement liée à la conception que l’Occident se fait de l’âme, qu’il a réduit à une simple individualité organique, et du corps, qu’il traite comme une machine biochimique.
  C’est la médecine mentale d’une civilisation particulière.
  Il nous faut, au plus vite, nous débarrasser des (...)

• Mon expérience inconsciente de dominant
  , par Irénée

  Moi, grand maître involontaire d’une tragédie, grand maître dès le berceau. Les adultes alors en place pour veiller au bon déroulement de notre vie de famille – le père, exploitant agricole et militant syndicaliste, le médecin de famille, le psychiatre en charge de la mère – ne furent pas à la hauteur voire, même, pas du tout au rendez-vous en tant que chef d’orchestre ou aide chef d’orchestre, parce que partiellement ou bien totalement aveugles. Quant à la mère, chef d’orchestre en titre, (...)

• Une hypothèse sur la question de l’humeur
  , par Irénée

  Ce que nos pseudo spécialistes de l’âme ne savent pas : notre humeur est la manifestation de notre état reproducteur (dans le cycle naissance-reproduction-mort). Les psychologues – occupés par les comportements, manifestations de l’humeur –, les psychiatres – arrêtés par l’humeur, au sens liquide et premier du terme –, les psychanalystes – obnubilés par des rêves et des paroles qu’ils viennent de déformer en les accolant à une culture particulière aujourd’hui morte –, devront faire (...)